Des ministres si peu virils

Institutrice depuis trente-six ans, je vis des moments surréalistes à l’école. Nos ministres, très peu virils et érigeant le consensus comme excuse pour ne rien décider, laissent tout bonnement aux directeurs le sale boulot. […] A partir de deux cas positifs, fermeture de classe. S’ensuivent les courriers aux parents, les travaux à préparer dans l’urgence, les remplacements au pied levé de collègues malades, les réactions parfois agressives de parents qui refusent de faire porter le masque à leur enfant… Bravo, chers « dirigeants », grâce à vos molles décisions, nos enfants sont sacrifiés, déconsidérés, arrêtés dans une scolarité qui devrait être la plus sécurisante possible. « Les enfants, acteurs à leurs dépens », titriez-vous (Le Vif du 9 décembre). Et cerise sur le gâteau, M. Jambon qui y va de sa petite insulte, en prétendant que l’on ne fait rien à l’école durant la semaine avant Noël! Je l’invite dans toute les classes du royaume.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire