Des intérêts chinois ciblés

La répression s’est accrue en Birmanie contre les opposants au coup d’Etat militaire du 1er février. Le 14 mars, entre 38 et 74 manifestants ont été tués par les forces de sécurité, au moins 18 l’ont été la veille et au moins 11 le lendemain. En date du 15 mars, l’ONU a établi à 138 le nombre de personnes décédées en raison de la répression. L’Association birmane d’assistance aux prisonniers politiques parle, elle, de 180 décès. En début de semaine, des habitants fuyaient le quartier industriel Hlaing Tharyar de Rangoun après l’intervention, le 14 mars, de l’armée contre des opposants qui a fait plusieurs dizaines de morts. La loi martiale a été instaurée dans cette partie de la capitale économique du pays après que des insurgés ont incendié plusieurs usines chinoises. La Chine est le principal soutien au pouvoir militaire birman.

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