© Maarten De Bouw/id photo agency

Des drapeaux au Pukkelpop

Anuna De Wever a été agressée au festival Pukkelpop par des jeunes arborant le drapeau flamingant. Les organisateurs du festival font retirer tous les drapeaux flamingants du site du festival et assurent la protection des personnes agressées. Des représentants de la N-VA et du Vlaams Belang réagissent et critiquent cette décision. Quelques observations : dans le chef des agresseurs, pour éviter le débat de fond, il est plus efficace de s’attaquer à la personne qu’à ses idées. Les décisions des organisateurs semblent logiques, cohérentes par rapport à la philosophie affichée pour leur festival, et courageuses. La réaction des représentants de la N-VA et du Vlaams Belang est habile : elle commence par une fake news, ce qui permet de focaliser sur des aspects identitaires, voire communautaristes, électoralement rentables, et donc de critiquer plutôt que d’applaudir les organisateurs, de ne pas condamner les agresseurs, et de ne pas entrer dans le débat sur la pertinence des idées défendues par Anuna De Wever. La presse, qui relate ces faits, ne les met pas assez en perspective et n’incite pas le consommateur d’informations à poser et se poser les bonnes questions ; ce qui apparaît le plus important à première vue dans la façon de relater les faits, c’est la polémique sur le retrait des drapeaux. Ce qui devrait être le plus important, c’est la pertinence des idées défendues courageusement par Anuna De Wever, et la cohérence des décisions des organisateurs du Pukkelpop.

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