Demain, qui seront les refugies ?

Les personnes qui voient d’un mauvais oeil, qui craignent, en fait, l’arrivée des réfugiés n’ont pas vraiment tort. Quel challenge d’accueillir ces milliers de personnes d’une culture fort différente qui, pour le plus grand nombre, sont totalement démunis face à notre mode de vie ! Nous aurions alors envie de dire : non, on n’en veut pas ! Mais nous nous cachons les yeux quand nous refusons cet afflux de réfugiés. Nous croyons en effet que ça ne pourrait plus nous arriver à nous, dans nos pays si tranquilles. Et que donc, aucun d’entre nous n’aura besoin d’être accueilli dans un pays étranger. Quelle erreur ! Il convient de rappeler l’histoire de l’humanité, notre histoire à nous. (…) Depuis la soi-disant Pax Romana, c’est la première fois que, sur une aussi longue période de temps (75 années depuis 1945) nos pays n’ont pas été ravagés par une guerre quelconque. Qui peut affirmer avec une totale certitude que nos petits-enfants, nos arrière-petits-enfants ne connaîtront pas, à nouveau, le malheur de devenir réfugiés ? (…) Sans compter qu’il n’y a pas qu’une guerre qui pourrait provoquer un exode. Le dérèglement climatique qui va se poursuivre, hélas, pourrait en être un autre facteur. Notre civilisation n’est pas un long fleuve tranquille et il faut s’attendre dans les prochaines générations à des changements radicaux. Les quelques milliers de réfugiés accueillis actuellement n’en sont qu’un petit aléa.

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