Compléments sur le verbe (3)

Ancien professeur, j’ai lu avec intérêt votre article  » Pour un sans-faute « . Dans l’histoire, l’accès à la langue française a été rendu difficile afin de la réserver à une certaine élite et écarter de facto le  » bas peuple  » de certaines fonctions (ainsi le mot  » docteur  » qui vient du latin  » savant « ). Les responsables de l’Académie française (tous fort âgés) freinent des quatre fers pour moderniser davantage et ainsi préserver leurs privilèges et leur ego. Je pense qu’ils sont déconnectés de la réalité. Les jeunes ont des besoins grandissants et complexes. Où serait le crime si on transformait  » orthographe  » en  » ortografe  » (comme en italien),  » imbécillité  » en  » imbessilité « , etc. ?

Garder raison et surtout se tourner vers le futur imposerait de trouver un juste milieu. Pour moderniser, pour s’adapter, il faut du courage, savoir ce que l’on veut et connaître le prix à payer. Sans quoi, pas étonnant que nous perdions du terrain face à l’anglais. Comprendre, c’est aussi savoir se remettre en question.

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