Biodiversité: pas de catastrophisme

J’habite depuis toujours dans un village de la Hesbaye liégeoise. Lorsque j’étais gamin, il y a plus de cinquante ans, la rivière qui traverse ma commune était un égout à ciel ouvert. […] Je me souviens qu’il existait aussi une décharge d’ordures dans un champ, à la sortie du village. […]

Aujourd’hui, notre environnement est heureusement beaucoup plus sain. La décharge a disparu et notre rivière est devenue propre. Outre la vie sub- aquatique, elle est désormais habitée par des canards colverts, des poules d’eau ou des fuligules morillons. Des dizaines d’espèces d’oiseaux sont revenues coloniser les alentours. Quant aux espèces les plus communes, comme les moineaux domestiques, […] elles ne me paraissent pas plus rares. C’est tout le contraire dans mon jardin. Elles y affluent comme jamais bien que ma pelouse soit pourtant régulièrement tondue. […]

Malgré ce qu’on nous répète inlassablement et pas seulement dans le dernier numéro de mon hebdomadaire préféré (Le Vif du 15 avril), je ne peux pas croire que la biodiversité soit en péril chez nous. Cela ne correspond pas à mes observations. J’ai beaucoup de mal à vivre avec ce catastrophisme ambiant qui n’est, par ailleurs, pas propre à la biodiversité. Pourquoi s’efforce-t-on de noircir le tableau et d’occulter les immenses progrès réalisés dans de nombreux domaines? S’il faut évidemment tout faire pour la protéger, la biodiversité ne me paraît pas menacée aujourd’hui. Sauf peut-être par les éoliennes.

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