Bien unique cherche prop riétaire… unique

Découverte d’un bien de prestige caché en plein coeur de la ville. Avis aux amateurs (fortunés), ce bien est mis en vente au prix de 1,75 million d’euros.

A l’abri de la cour intérieure, le temps semble s’être arrêté. Seul le clapotis de la fontaine centrale trouble l’atmosphère. Et pourtant, cette maison étonnante se trouve en pleine ville, à deux pas du square Montgomery, qui engloutit chaque jour son flot continu et infernal de véhicules.

Mais dès que l’on passe le sas de l’ancienne entrée cochère, un autre monde se dévoile. Redéveloppée sur une surface de 350 m2 habitables, cette maison rénovée en 2002 par l’architecte bruxellois Bruno Erpicum n’appartient pas à la catégorie des biens standards. Mise en vente depuis trois semaines au prix de… 1 750 000 euros, elle n’est – définitivement – pas accessible à toutes les bourses.

 » Ce qui justifie ce prix ? Le caractère exceptionnel du bien. Sa rareté « , explique Jean-François Denis, gérant de l’agence Engel & Völkers, de la place Dumon. Idéalement situé, dans un quartier calme mais proche du centre, l’immeuble bénéficie également d’une rénovation bien étudiée. La surface de départ a été largement agrandie par l’ajout d’un élément cubique moderniste, qui se déroule en façade avant. Une audace architecturale pas toujours bien comprise par les badauds. A l’époque des travaux, les esprits chagrins du quartier ont affublé l’ensemble du surnom de bunker. C’est pourtant ce cube de verre, de bois et de béton qui donne tout son sel à cette maison au départ assez banale.

Reliée à la partie  » ancienne « , l’annexe – qui peut quasiment être considérée comme une maison bis – est l’aile réservée aux parents. Chambre lumineuse, bureau et atelier d’artiste se superposent dans des espaces confortables. Toutes les pièces convergent vers la cour intérieure par d’immenses baies vitrées. Les ouvertures sont, par contre, réduites à leur plus simple expression en façade avant. L’aile  » ancienne  » accueille, quant à elle, les trois chambres des enfants. Au rez-de-chaussée, la cuisine, tout en longueur, est le lieu de passage obligé vers le salon et la salle de jeux.

L’ensemble mérite aujourd’hui un léger rafraîchissement. Ce qui ne devrait pas constituer un obstacle pour les candidats acquéreurs. Expatriés, grosses fortunes ou étrangers à la recherche d’un pied-à-terre, les acheteurs potentiels existent bel et bien. Reste à les dénicher.  » L’acquéreur de ce type de bien, c’est d’abord quelqu’un qui a un coup de c£ur. Il peut se décider dans la seconde, après une brève visite des lieux. Ça m’est déjà arrivé « , assure Jean-François Denis. C’est connu : quand on aime, on ne compte pas trop.

www.engelvoelkers.be

Gilles Quoistiaux

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