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Banque aux ordres ?

 » Nous vous informons que notre relation est terminée  » : ainsi commence, en anglais, la lettre reçue par Sam S., un assistant dentaire d’Ixelles, de la part de sa banque, la BNP Paribas Fortis. Un choc pour Sam : il a toujours approvisionné son compte, n’a jamais été en négatif, et l’utilise pour toutes ses domiciliations. Précision : Sam est Iranien, avec carte de résident en Belgique. Or, l’Iran est à nouveau sous le coup de sanctions américaines. Et la BNP Paribas Fortis a déjà été condamnée à une amende gigantesque aux Etats-Unis, où elle est présente, pour avoir réalisé des transactions avec des pays sous embargo. Sam a appelé la banque, où un employé lui a glissé que sa nationalité avait  » sans doute  » joué dans la fermeture de son compte. Mais Sam n’a jamais reçu d’explication officielle : l’article 14 des conditions générales de la banque invoqué pour fermer le compte stipule qu’elle n’est pas tenue d’en fournir le motif… Contactée par Le Vif/ L’Express, la banque se contente de répondre que  » la nationalité n’a pas de lien avec l’article 14 « .

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