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Avoir les bonnes informations et un soutien approprié

Il est préférable d’évoquer le retour à l’emploi tôt dans le processus de la maladie. Mais comment le faire ? Et que signifie  » tôt  » ? Comment faciliter le retour sur le lieu de travail ? Un coach peut aider à y voir plus clair et à éliminer les barrières.

Mieux vaut ne pas attendre la fin du traitement pour aborder la question de l’emploi. Idéalement, cela devrait être fait plus tôt, au cours du traitement. Saskia Decuman, responsable du centre de connaissances du Service des indemnités de l’Inami, est également de cet avis :  » Nous n’avons pas l’intention de faire pression sur les patients ou de les renvoyer au travail alors qu’ils ne sont pas encore prêts. Mais nous le savons désormais : plus vous attendez pour évoquer le retour au travail, plus il sera difficile de réintégrer les employés.  »

Lignes directrices concrètes

Le travail est important, et pas seulement pour faire tourner l’économie. Travailler donne un rythme et une structure à notre vie. Il assure des contacts sociaux et donne le sentiment que nous faisons partie de la société. Pour de nombreuses personnes, un travail est également synonyme de développement personnel et fait partie de leur identité. Et, ce qui s’applique à tout le monde, cela rapporte de l’argent… L’idée de reprendre le travail peut aussi être un facteur de motivation pendant et après le cancer : outre le fait que le travail est source de distraction et qu’il peut faire oublier le cancer un moment, être en arrêt maladie pendant une longue période n’est souvent pas très facile financièrement.

Le centre de connaissances sur l’incapacité de travail examine comment gérer au mieux ce retour au travail. À partir des résultats de recherche du Dr Désiron et de son équipe, des travaux sont en cours pour élaborer des lignes directrices concrètes que les prestataires de soins de santé pourront utiliser.  » Aujourd’hui, les soins et le travail sont souvent deux domaines séparés, qui ne coopèrent pas ou peu ou ne se coordonnent pas, explique Saskia Decuman. Il serait bon de miser sur la réinsertion dès la phase des traitements à l’hôpital, en fonction de la situation du patient. Cela pourrait par exemple se faire en informant les patients de manière proactive. Lorsque ceux-ci sont au courant des options qui s’offrent à eux, ils peuvent se projeter plus rapidement lorsqu’ils commencent à penser à leur reprise du travail. Parce qu’ils savent qu’ils pourront, s’ils le veulent, reprendre leur travail à temps partiel ou qu’ils ont droit à un accompagnement, par exemple sous la forme d’un coaching professionnel.  »

Avoir les bonnes informations et un soutien approprié

Allezi, allez-y !

Avoir un coach qui accompagne des personnes confrontées au cancer, c’est très bien. Encore faut-il que ce coach soit correctement formé et informé. C’est la garantie de qualité que vise le réseau de coaches certifiés d’Allezi. Ce réseau dispense en effet à des coaches une formation professionnelle spécialisée dans l’accompagnement professionnel des personnes atteintes d’un cancer. L’objectif des coaches est d’apporter une aide sur mesure, d’aider les patients à identifier leur potentiel et leurs forces pour la reprise du travail. Cet accompagnement est aussi accessible pour les employeurs, qui souhaitent aider leurs employés concernés par un retour au travail pendant ou après le cancer. Tous les coaches qui ont suivi cette formation reçoivent un label de qualité et sont supervisés.

Que vous soyez coach à la recherche d’une formation, d’un patient qui envisage la reprise du travail après un cancer ou un employeur : www.alezi.be

Allezi est une initiative conjointe de la Fondation contre le Cancer et de la Fondation Majin.

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