Avé, romanité !

Si la construction de nouveaux musées d’art contemporain (souvent liée aux ambitions de collectionneurs fortunés) est chose courante, il est plus rare qu’un pouvoir politique investisse pour le patrimoine archéologique. On peut donc se réjouir de l’ouverture, le 2 juin prochain, d’un musée gallo-romain à Nîmes. Le geste architectural résolument actuel (avec sa façade en verre ondulé), signé Elizabeth de Portzamparc, est situé face à l’amphithéâtre. Outre la collection permanente (5 500 oeuvres), on pourra découvrir une première exposition temporaire dédiée aux gladiateurs.