Après la mayo, le choco

En juin 2016, le ministre des Consommateurs Kris Peeters annonçait tout fiérot sa  » loi mayonnaise « . Elle fouettait la composition de notre sauce nationale par une réduction imposée de 10 % de sa teneur en huile et de 2,5 % de jaune d’oeufs pour motif de santé publique. Un argument que Test-Achats tacle dans son numéro de novembre en épinglant davantage le cadeau fait au lobby de l’industrie alimentaire européenne vu qu’une telle modification de composition permet surtout des coûts de fabrication moindres. Elle symboliserait l’estompement des normes sur la qualité alimentaire au royaume de la frite. Cependant, l’arrêté royal saucé n’était que le premier de… 44 autres sur lesquels s’empoignent aujourd’hui SPF économie et défenseurs des consommateurs. Après la mayo, c’est le choco ! Son projet d’arrêté royal fait fondre la teneur d’infos sur la nature et la qualité de cette autre fierté nationale. Une mention  » imitation chocolat  » pour ses ersatz a été sauvée. Une microvictoire dans la guerre sans relâche pour un étiquetage de qualité avec composition et appellation claires (voir également, dès ce jeudi 26 octobre, notre article sur levif.be).

F. L.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire