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Apartheid parisien

Après le mur de Berlin, celui de Pantin. C’est à la hâte, et discrètement, que, le 24 septembre, la préfecture de police de Paris a fait ériger un mur sous le pont séparant la Ville lumière de Pantin, dans le parc de la porte de la Villette. But de l’opération: empêcher les toxicomanes qui s’y sont installés de pouvoir se rendre, par ce tunnel, à Paris. Un « mur de la honte », comme le décrivent de nombreux riverains pour qui, en outre, l’obstruction de ce passage complique la vie quotidienne. Une mesure provisoire, a assuré la préfecture.

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