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Annelise (30 ans) a fait l’expérience d’une thérapie en face-à-face et à distance.

 » Les consultations virtuelles permettent d’entrer plus rapidement dans le vif du sujet et d’avoir des échanges plus approfondis.  »

Au moment où la pandémie a éclaté, Annelise était suivie par un psychologue pour un burn-out débutant et des difficultés passées qui continuaient à la hanter. Au cours du confinement, elle a brutalement interrompu sa thérapie.  » Parce que j’avais besoin de m’habituer à ce monde sens dessus dessous, mais aussi parce qu’au départ, l’idée de consultations en ligne ne me disait rien. Les mimiques, l’expression, le langage corporel sont trop importants pour moi.  »

À l’été 2020, elle a finalement décidé de franchir le pas.  » Je sentais que j’avais besoin de parler à mon thérapeute… et si ce n’était possible qu’en ligne, je voulais au moins essayer. Entre-temps, j’avais aussi eu l’occasion de faire pas mal de travail à distance et j’avais donc beaucoup plus l’habitude de discuter dans un environnement virtuel.  »

Cela fait aujourd’hui un an qu’elle ne voit son psychothérapeute qu’à l’écran et ses réticences initiales ont complètement disparu.  » Lorsque je devais me rendre sur place, j’en avais pour au moins une demi-heure de bus. Une fois arrivée au cabinet, il me fallait le temps de m’apaiser, de laisser la conversation trouver sa vitesse de croisière. Les consultations en ligne représentent donc un gain de temps, mais je remarque aussi que nous entrons plus rapidement dans le vif du sujet et que nous le creusons davantage. De derrière mon écran, j’ai déjà parlé de choses que j’aurais eu du mal à aborder autrement. Et en ce qui concerne la communication non-verbale, j’ai la chance d’avoir un thérapeute au visage très expressif, ce qui me permet de ‘décoder’ ses réactions sans difficulté.  » Annelise apprécie aussi le fait d’être chez elle après la consultation.  » Pas besoin de passer immédiatement à autre chose: j’ai le temps de réfléchir tranquillement à ce qui s’est dit ou de prendre quelques notes. Après une consultation en face-à-face, ce n’est pas toujours le cas. « 

Annelise (30 ans) a fait l'expérience d'une thérapie en face-à-face et à distance.
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