Accords préélectoraux
Nous avons voté afin de mettre en place un Parlement et un gouvernement au fédéral pour une période de cinq ans, soit 1 825 jours. Un sixième du temps de la législature a déjà été perdu en palabres » inter-minables « . […] Le monde politique refuse d’accepter cette réalité qu’il arrive un moment où il faut prendre ses responsabilités et monter au pouvoir en faisant des concessions. Ce n’est pas après les élections qu’il faut prendre son bâton de pèlerin et s’informer auprès des autres partis s’ils seraient prêts à monter dans une coalition plus ou moins large. Non, c’est avant les élections ! Le manque de transparence est évident pour les électeurs car ils ne savent pas, avant d’aller voter, quelles unions seraient envisageables entre tel ou tel parti. Plus un seul parti ne pouvant se targuer d’être certain de gagner les élections, il faut donc beaucoup plus de clarté avant le scrutin en annonçant clairement, d’emblée, avec qui chacun veut ou peut gouverner. Il y a tout à gagner si l’on en revient à des accords préélectoraux.
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