Notre pays est-il prêt pour l’autopartage ?

Le conducteur qui réfléchit à la signification du mot  » autoroute  » sur le trajet désespérément long entre son domicile et son lieu de travail ne se fait pas beaucoup d’illusions quant à la  » mobilité de demain « . Et pourtant… Avec BMW, tous les espoirs sont permis.

BMW vend des voitures, ce qui contribue à allonger les embouteillages. Non ?

Christophe Weerts (Corporate Communication Manager) :  » Comment régler le problème de l’engorgement du trafic ? Des embouteillages quotidiens ? Autant de questions qui nous occupent. En tant que marque automobile haut de gamme, nous mettons tout en oeuvre pour vous faire éviter les embouteillages grâce à notre système de navigation en temps réel extrêmement performant (RTTI). Et nous nous efforçons d’améliorer le confort des conducteurs qui ne peuvent pas échapper aux bouchons en offrant une connectivité maximale, des voitures autonomes, l’Active Cruise Control… « 

 » Mais nous avons conscience que des solutions doivent être trouvées en matière de mobilité urbaine. Il y a trois ou quatre ans, BMW a créé un système d’autopartage baptisé DriveNow, une joint-venture avec l’entreprise de location de voitures Sixt. DriveNow tourne à plein régime en Allemagne, à Copenhague, à Vienne, à Stockholm et à Londres. L’autopartage existe depuis longtemps. Mais ces systèmes présentent un inconvénient : il faut ramener le véhicule à l’endroit où vous l’avez emprunté. Avec DriveNow, une application vous indique où trouver une BMW ou une MINI à proximité. Votre clé à puce vous permet de l’ouvrir et de démarrer. Après utilisation, le véhicule doit être ramené dans la ville de départ, mais pas forcément au même endroit. Dès que la loi l’autorisera, nous lancerons DriveNow à Bruxelles. « 

Nous avons conscience que des solutions doivent être trouvées en matière de mobilité urbaine.

Des voitures électriques, oui, mais où se trouvent les bornes de recharge ?

Weerts :  » Avec DriveNow, nous entendons utiliser un maximum de voitures électriques. Nous sommes bien sûr tributaires du nombre de bornes de recharge – et il n’y en a pas beaucoup à Bruxelles. À Copenhague, par contre, il y a 400 BMW i3 électriques en circulation dans le cadre de ce système. Copenhague est une ville à circulation restreinte, mais nous avons trouvé une solution pour permettre à des voitures d’y rouler malgré tout. « 

Steven De Deyne (Brand Communication) :  » BMW cherche d’ailleurs des solutions de propulsion alternatives depuis des dizaines d’années, car nous savons que les combustibles fossiles s’épuisent. Nous diversifions actuellement les types de propulsion : électrique, hybride, hydrogène… En 100 ans, nous sommes passés d’un producteur de moteurs à combustion à un fournisseur de mobilité individuelle haut de gamme. « 

Notre pays est-il prêt pour l'autopartage ?

L’autopartage ne dopera pourtant pas vos ventes de voitures…

De Deyne :  » Pas à court terme, mais bien à moyen terme. Pour une voiture DriveNow, c’est quatre voitures en moins en ville. C’est mauvais pour les affaires ? Non, car ceux qui auront recours à l’autopartage apprendront à connaître BMW. Lorsque ces conducteurs (généralement âgés de 35 ans maximum) achèteront une voiture par la suite, nous sommes persuadés qu’ils opteront pour nos modèles. « 

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