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Google, constructeur automobile ?

La conduite autonome devient de plus en plus importante. En 2017, 100 conducteurs de Volvo parcourront 50 kilomètres sur le périphérique de Stockholm sans poser la main sur le volant. De nouveaux challengers comme Google travaillent actuellement, eux aussi, à la conduite autonome.

Apple, Google et d’autres acteurs technologiques s’invitent à bord des véhicules Volvo. René Aerts Jr, Corporate Communication Director :  » Ce qu’Apple ou Google offre sur le plan de la technologie embarquée est fantastique et influence à coup sûr la décision d’achat de nos clients. Nous installons Apple ou Android parce que tout le monde tourne sur ces plateformes. Il serait absurde d’en développer une nous-mêmes. Tout comme il serait absurde qu’ils concurrencent un constructeur automobile tel que nous sur le plan de la sécurité et du design. Je ne pense pas que Google est voué à devenir un constructeur automobile. D’un point de vue technique, c’est certes possible, mais je suis convaincu qu’ils ne parviendront pas à construire des voitures plus sûres que nous. Je crois toutefois en un échange de best practices entre les marques.  »

Être mobile ou pas ne dépend pas seulement des nouvelles perspectives des entreprises technologiques ou des constructeurs automobiles. Si les routes sont engorgées, elles le sont.

Aerts Jr :  » À New York ou à Londres, les transports en commun – et notamment le métro – sont mieux organisés. Il y est assez simple de s’y déplacer en ville. Nous sommes, quant à nous, condamnés à différents moyens de transport et à des correspondances chronophages. Le Réseau Express Régional arrivera à point nommé. Le stationnement près des gares est un autre obstacle. Capacité et durée bien trop limitées. Plutôt que des facilitateurs de mobilité, on note encore trop de freins. Les parkings situés en périphérie des villes peuvent accueillir à peine 10 % de toutes les voitures qui circulent dans le centre. C’est largement insuffisant. « 

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Tant que ce problème ne sera pas résolu, l’initiative des constructeurs automobiles de proposer une conduite aussi confortable et utile que possible portera-t-elle ses fruits ?

 » Chez Volvo, c’est ce que nous appelons le concept C26 « , explique Aerts Jr.  » 26 fait référence à la durée (en minutes) du trajet en voiture d’un navetteur américain pour se rendre au travail. Nous entendons exploiter le mieux possible ce temps. Il s’agit à nouveau d’une dimension supplémentaire qu’offre la conduite autonome à l’expérience de conduite. Pour des raisons de sécurité, le chauffeur reste assis sur son siège afin de pouvoir rapidement reprendre le contrôle partout et à tout moment. Mais il bénéficie de nouvelles possibilités lorsqu’il lâche le volant : se concerter avec ses collègues, examiner un dossier, regarder l’actualité à la télévision… Ou même surfer. « 

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