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L’affaire Maddie rebondit au Paraguay

Stagiaire Le Vif

Maddie McCann se trouverait-elle au Paraguay ? Neuf ans après la disparition de la fillette au Portugal, l’enquête pourrait prendre un nouveau tournant après les déclarations d’un détective privé britannique dans les médias nationaux. Interpol, qui juge la piste « sérieuse », a annoncé l’ouverture d’une enquête.

Après le Portugal, la Nouvelle-Zélande, Chypre ou encore l’Australie, l’affaire Maddie McCann va-t-elle connaître un nouveau rebondissement, cette fois-ci au Paraguay ?

C’est l’hypothèse soulevée depuis hier par les médias paraguayens après la publication par ABC Color de l’interview d’un ressortissant britannique appelé Miraz Ullah Ali Isa. L’homme s’y présente comme un détective privé ayant enquêté dans le pays sur la disparition de la fillette et déclare notamment que Maddie « avait vécu pendant deux mois dans la maison d’une femme non identifiée dans la ville d’Aregua », située à 28 kilomètres de la capitale Asuncion.

Pour mener à bien ses recherches, il a également publié une demande de renseignements avec une rançon de deux millions de dollars, accompagnée d’un numéro de téléphone relayé dans la presse locale (voir photo ci-dessous).

L'affaire Maddie rebondit au Paraguay
© Capture d’écran Youtube

L’interview a attiré l’attention très sérieuse d’Interpol et de son chef de bureau au Paraguay, Victor Tambi, qui a annoncé mardi la mise sur pied d’une enquête pour déterminer l’identité et les motivations de Miraz Ullah Ali Isa.

Depuis la disparition de Maddie McCann, survenue au Portugal le 3 mai 2007, l’affaire a connu un certain nombre d’épisodes, dont le plus récent date du 28 octobre 2015 lorsque Scotland Yard annonça que le nombre d’enquêteurs en charge de l’affaire allait passer de 29 à quatre.

Maddie avait disparu de sa chambre le 3 mai 2007, à quelques jours de son quatrième anniversaire, dans la petite station balnéaire de Praia da Luz, en Algarve (sud du Portugal), où sa famille séjournait pour des vacances.

En 2008, la police portugaise avait classé l’enquête après 14 mois d’une investigation très médiatisée, marquée notamment par la mise en examen des parents de la fillette, avant d’être blanchis.

En juillet 2013, nouvelle tentative de la police britannique qui, après deux ans d’étude sur le dossier, a effectué plusieurs déplacements au Portugal sans que les fouilles n’aient pu révéler d’indices supplémentaires. De leur côté, les autorités portugaises, qui demeurent à ce jour l’enquêteur principal, avaient également rouvert leur dossier, sans plus de succès.

Guillaume Alvarez

Sources : Le Parisien, Latin American Herald Tribune

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