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Voici les pays les plus corrompus (carte)

Olivia Lepropre
Olivia Lepropre Journaliste au Vif

Comme chaque année, l’ONG Transparency International établit un classement mondial de la perception de la corruption dans 180 pays. Où se situe la Belgique ?

Le rapport annuel de l’ONG Transparency International (TI) classe 180 pays en fonction de la perception de la corruption. La hiérarchie est établie à partir d’une échelle bien précise allant de 0 (où le pays est perçu comme très corrompu) à 100 (où le pays est perçu comme très peu corrompu). Les moyennes nationales sont obtenues en rassemblant des avis d’experts d’organisations telles que la Banque mondiale, la Banque africaine de développement ou la Fondation allemande Bertelsmann.

Qui sont les bons et les mauvais élèves ?

Pour l’an 2017, le trio de tête est composé de la Nouvelle-Zélande (89 points), suivie par le Danemark (88) et la Finlande (85). La Belgique se situe 16e avec un score de 75 points.

Dans le bas du classement, on retrouve les pays les plus gangrénés par la corruption. Les trois plus mauvais élèves sont la Syrie (14 points), le Soudan du Sud (12) et enfin, en toute dernière position, la Somalie (9).

Pour se donner une idée des régions du monde les plus concernées par la corruption, l’ONG dresse chaque année une carte. Les zones les plus rouges représentent les plus corrompues, les jaunes les moins corrompues. Si l’Amérique du Nord et l’Europe s’en sortent honorablement, l’Amérique du Sud, l’Afrique et l’Asie semblent davantage touchées.

Manque d’effort

Transparency International déplore notamment le manque d’efforts déployés dans le monde pour combattre la corruption. Si au cours des six dernières années, certains pays (Sénégal, Côte d’Ivoire, Grande-Bretagne) ont accentué leurs efforts dans la lutte contre la corruption, d’autres ne montrent quasi aucune avancée. C’est le cas notamment de la Syrie, où la guerre entrera bientôt dans sa huitième année, ou le Yémen, en proie également à une guerre civile depuis plus de trois ans.

« Les pays qui protègent le moins la presse ou les organisations non-gouvernementales (ONG) tendent également à avoir les pires taux de corruption », regrette l’ONG. « Aucun activiste ou journaliste ne devrait craindre pour sa vie lorsqu’il s’élève contre la corruption », insiste Patricia Moreira, une des dirigeantes, qui enjoint à « faire plus pour ceux qui parlent ».

Via l’outil ci-dessous, vous pouvez effectuer une recherche par pays (en anglais), et comparer les chiffres de perception de la corruption de 2012 à 2017.

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