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USA/présidentielle : Romney accepte la nomination républicaine

Mitt Romney a accepté jeudi soir la nomination du Parti républicain pour l’élection présidentielle américaine du 6 novembre prochain.

« Monsieur le président (du parti), et délégués, j’accepte votre nomination pour la présidentielle des Etats-Unis », a-t-il ajouté, visiblement ému, au dernier jour de la convention républicaine à Tampa (Floride). « Je le fais avec humilité, profondément ému de la confiance que vous avez placée en moi. C’est un grand honneur et une encore plus grande responsabilité, et ce soir je vous demande de marcher avec moi vers un meilleur avenir », a-t-il ajouté sous un tonnerre d’applaudissements. M. Romney, 65 ans, sera opposé le 6 novembre au président démocrate Barack Obama, 51 ans.

Dans un discours où il a essayé d’humaniser son image, parlant de sa famille et de sa foi mormone, il a ajouté qu’il « aurait aimé que le président Obama réussisse, car je veux que l’Amérique réussisse ». « Mais ses promesses ont cédé la place à la déception et à la division. Ce n’est pas quelque chose que nous avons à accepter », a-t-il affirmé.

C’était la deuxième fois que cet ancien homme d’affaires multimillionnaire et ancien gouverneur du Massachusetts (2003-2007), qui pendant des années a accumulé les succès dans le secteur privé mais manque de charisme, se présentait à l’investiture républicaine.

L’invité surprise Après plusieurs jours d’un faux mystère soigneusement entretenu, le légendaire Clint Eastwood a fait jeudi soir une brève apparition à la convention républicaine de Tampa, déclarant que « quand quelqu’un ne fait pas le travail, il faut qu’il s’en aille ».

Le vétéran hollywoodien de 82 ans est intervenu à l’heure de grande écoute à la télévision, juste avant le sénateur de Floride de Marco Rubio, chargé d’introduire le discours très attendu du candidat républicain à la Maison Blanche Mitt Romney.

Le héros de « L’inspecteur Harry » a dénoncé comme une « honte nationale les 23 millions de chômeurs » aux Etats-Unis, et estimé qu’il était « temps que quelqu’un d’autre arrive et règle le problème ».

« Quand quelqu’un ne fait pas le boulot, il faut qu’il s’en aille », a-t-il insisté, faisant mine par instants de s’adresser directement au président Barack Obama, représenté par une chaise vide installée à ses côtés.

L’acteur-réalisateur aux quatre Oscars est un républicain dans l’âme, qui a apporté son soutien à Mitt Romney début août, après avoir soutenu John McCain en 2008. Son dernier film comme acteur et réalisateur, « Trouble with the curve », sort sur les écrans nord-américains le 21 septembre.

L’identité de l’invité mystère de la convention avait fait l’objet de nombreuses spéculations depuis plusieurs jours. Avant que le nom de l’acteur-réalisateur ne s’impose dans les couloirs, d’autres noms avaient circulé, du milliardaire Donald Trump à l’égérie du Tea Party Sarah Palin, en passant par l’ancien secrétaire d’Etat Colin Powell.

Levif.be, avec Belga

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