Donald Trump © REUTERS/Yuri Gripas

Une liaison entre une ancienne playmate et Trump étouffée par un tabloïd

Le Vif

Le magazine à scandale « National Enquirer » a acheté l’exclusivité du témoignage d’une ancienne playmate sur sa liaison extra-conjugale avec Donald Trump avec l’intention de ne jamais le publier, affirme vendredi le « New Yorker ».

Aujourd’hui âgée de 46 ans, Karen McDougal aurait eu une liaison de neuf mois avec l’actuel président des Etats-Unis, à cheval sur 2006 et 2007, alors qu’il était marié à Melania Knauss, dont il venait d’avoir un enfant. Sollicités par l’AFP, la Maison Blanche et le groupe de presse AMI n’ont pas donné suite. La Maison Blanche a indiqué à la chaîne NBC que le président niait l’existence de cette liaison et qu’il s’agissait d’une « vieille histoire ».

Cette ancienne « Playmate of the Year » 1998 du magazine « Playboy » aurait mis un terme à la relation parce qu’elle se sentait coupable, selon des notes manuscrites récupérées par le « New Yorker ».

En novembre 2016, à quelques heures du scrutin présidentiel, le « Wall Street Journal » avait révélé que le groupe de presse American Media Inc (AMI), éditeur notamment de l’hebdomadaire à scandale « National Enquirer », avait acquis, pour 150.000 dollars, l’exclusivité du témoignage de Karen McDougal. Selon le « New Yorker », le PDG d’AMI, David Pecker, qui est un ami de Donald Trump, aurait effectué cette transaction en sachant, par avance, qu’il ne publierait rien de ce témoignage dans les colonnes du « National Enquirer ». « Pecker le considérait vraiment comme un ami », raconte au « New Yorker » Jerry George, un ancien cadre d’AMI. « Nous ne publiions jamais un mot sur Trump sans son consentement ».

L’article a été écrit par le fils de Mia Farrow et Woody Allen, Ronan Farrow, qui était l’auteur d’un des deux articles qui ont déclenché l’affaire Weinstein, début octobre.

Début janvier, le « Wall Street Journal » a affirmé que Donald Trump avait eu une liaison avec une actrice de films pornographiques, Stephanie Clifford, qui aurait ensuite été payée pour se taire. Mercredi, l’un des avocats du président, Michael Cohen, a confirmé l’existence d’un accord avec celle qui se fait appeler Stormy Daniels à l’écran, moyennant le versement, à l’automne 2016, de 130.000 dollars sur les deniers personnels du conseil.

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