© Belga

Un conseiller de Trump confirme que le président est intéressé à acheter le Groenland

Le principal conseiller économique du président américain Donald Trump a déclaré dimanche que l’administration veut considérer l’achat du Groenland, malgré la réponse négative des autorités danoises qui ont rappelé vendredi que leur île n’était pas à vendre.

« Je dis simplement que le président, qui connaît un truc ou l’autre en immobilier, veut jeter un oeil à l’achat d’un tel territoire », a indiqué dimanche à Fow News, Larry Kudlow. « Le Danemark est le propriétaire du Groenland. Le Danemark est un allié », a fait remarquer M. Kudlow avant d’indiquer toutefois que la région était située de manière « stratégique » et disposait de « ressources naturelles » (pétrole, gaz, or, diamants, uranium, zinc, plomb). « C’est une histoire intéressante. Elle se développe. Nous la regardons. Nous ne savons pas », a-t-il ajouté.

Le Wall Street Journal rapportait jeudi dernier que l’ancien homme d’affaires new-yorkais se serait enquis plusieurs fois auprès de ses conseillers à la Maison Blanche de la possibilité pour les Etats-Unis d’acheter ce territoire danois de 56.000 habitants. « L’île n’est pas à vendre », avaient rétorqué le lendemain les autorités groenlandaises, alors que Trump doit se rendre le mois prochain au Danemark.

Au 20e siècle, le Groenland avait déjà attiré les convoitises des Etats-Unis, mais ceux-ci avaient été repoussés par le Danemark. Le territoire, couvert de glace, est situé entre les océans Arctique et Atlantique. L’île est un territoire autonome depuis 1979, même si elle est institutionnellement rattachée au Danemark, qui se charge des Affaires étrangères, de la Défense et de la politique monétaire.

« C’est une discussion absurde et Kim Kielsen (premier ministre du Groenland) a bien entendu précisé que le Groenland n’était pas à vendre et que ça s’arrêtait là », a réagi la première ministre danoise Mette Frederiksen sur la télévision publique danoise DR. « D’autre part, il y a beaucoup d’autres choses dont nous aimerions discuter avec le président américain », a-t-elle ajouté.

Contenu partenaire