© Belga

Un autre « tigre de Poutine » s’enfuit en Chine

Un second tigre de Sibérie, après celui relâché dans la nature en mai par le président russe Vladimir Poutine, a franchi la frontière pour passer en Chine, a rapporté vendredi la presse à Pékin.

Le félin a été localisé dans la province chinoise du Heilongjiang, après qu’il a traversé le fleuve frontalier Amour, ont indiqué des responsables chinois en citant leurs homologues russes. Les déplacements de ce second tigre, baptisé Oustine, sont suivis par satellite grâce à un émetteur dans son collier. Le quadrupède peut à tout instant repasser la frontière vers la Russie, a précisé le journal Global Times. Le mois dernier, un responsable du programme russe de protection des tigres avait annoncé qu’un premier tigre nommé Kouzia était passé en Chine.

Ce fauve avait été remis en mai à la vie sauvage dans l’extrême-orient russe, avec deux autres congénères, par M. Poutine. Oustine avait fait partie d’un deuxième groupe relâché en juin. Le président russe affiche régulièrement, devant les caméras, son engagement en faveur des espèces menacées. Dans ces mises en scène visant à présenter Vladimir Poutine comme un homme proche de la nature et soucieux des questions d’écologie, le tigre de Sibérie (également appelé tigre de l’Amour) a pris une place particulière. La télévision publique russe en a même fait une star puisqu’il est devenu en septembre un des personnages de l’émission « Bonne nuit, les petits » diffusée depuis 1964.

Contenu partenaire