Des militaires devant l'université de Garissa, Kenya, où 148 personnes ont été massacrées. © BELGAIMAGE/Carl De Souza

Un assaillant de Garissa identifié comme un Kényan somali, diplômé en droit

Un des membres du commando islamiste ayant attaqué jeudi l’université de Garissa, faisant 148 morts, a été identifié comme étant un jeune Kényan d’ethnie somali, diplômé de la faculté de droit de Nairobi, a annoncé dimanche le ministère kényan de l’Intérieur.

« L’un des quatre shebab qui ont attaqué l’université de Garissa (…) a été identifié comme Abdirahim Abdullahi », originaire de la région de Mandera, située dans l’extrême nord-est du Kenya, frontalière de la Somalie, a déclaré le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Mwenda Njoka.

Abdirahim Abdullahi, tué dans l’assaut des forces de sécurité, « était diplômé de la Faculté de droit de Nairobi et décrit par quelqu’un qui le connaît bien comme un futur brillant juriste », a-t-il ajouté.

Son père, un responsable local d’une circonscription du comté de Mandera, « avait signalé aux autorités que son fils avait disparu et qu’il soupçonnait le garçon de s’être rendu en Somalie », a poursuivi M. Njoka.

Selon un proche, Abdullahi était porté disparu depuis 2013.

Les autorités kényanes tentent toujours d’identifier les trois autres corps des assaillants présumés retrouvés à l’issue de 16 heures de siège, durant lequel 142 étudiants ont été massacrés, trois policiers et trois militaires tués.

Samedi soir, dans sa première allocution depuis la fin du siège, le président Uhuru Kenyatta a estimé que « contrer le terrorisme est devenu particulièrement difficile, car ceux qui le planifient et le financent sont profondément implantés dans nos communautés et sont considérés comme des gens ordinaires et inoffensifs ».

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