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TTIP : Il reste encore des efforts à fournir de la part des Etats-Unis, selon Reynders

Les Etats-Unis devraient encore faire des efforts dans les négociations sur le Partenariat transatlantique de libre-échange (TTIP) pour rencontrer certaines demandes européennes, a estimé mardi le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders, après que le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel puis le gouvernement français ont remis en cause les négociations.

« Je suis déjà intervenu lors des derniers conseils pour dire que nous voulons plus de la part de nos partenaires américains, et notamment l’accès pour nos entreprises aux marchés publics sur l’ensemble du territoire des Etats-Unis », souligne le ministre des Affaires étrangères. « Il y a également encore trop de secteurs fermés, par exemple celui du dragage, qui intéresse particulièrement la Belgique. »

Plus le temps passe, plus cela devient compliqué d’envisager la fin des négociations et la conclusion d’un traité avec les Etats-Unis selon le terme qui avait été prévu, c’est-à-dire la fin du mandat du président américain Barack Obama. « Nous allons demander à la Commission de nous donner un signal s’il y a encore moyen de faire évoluer le dossier », poursuit Didier Reynders. Dans le cas contraire, le Conseil européen, qui rassemble les chefs d’Etat et de gouvernement des 28 Etats membres, devra dire d’ici la fin de l’année si on continue les négociations ou si l’on attend.

Les contacts seront encore nombreux ces prochaines semaines entre Américains et Européens. Ils se retrouveront ainsi à New York pour l’Assemblée générale des Nations Unies, puis à Bratislava fin septembre pour une réunion informelle consacrée au commerce.

Le TTIP n’a rien à voir avec le partenariat avec le Canada (le CETA), qui lui a été bouclé et doit maintenant être ratifié. « Ce sont deux façons totalement différentes de travailler », conclut le ministre des Affaires étrangères.

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