Donald Trump © REUTERS/Joshua Roberts

Trump dénonce à nouveau une « chasse aux sorcières »

Le Vif

Donald Trump a envoyé dimanche matin une nouvelle salve de tweets pour défendre sa présidence qui baigne dans le scandale depuis son arrivée à la Maison Blanche, dénonçant une fois de plus la « chasse aux sorcières » dont il s’estime victime.

« Le programme RENDRE A L’AMERIQUE SA GRANDEUR se porte très bien malgré la distraction de la chasse aux sorcières », a écrit sur Twitter le milliardaire républicain, qui passe pour la première fois le week-end à Camp David, résidence de villégiature officielle des présidents des Etats-Unis, avec sa famille.

« Nombreux nouveaux emplois, enthousiasme élevé des entreprises », a-t-il poursuivi, listant également parmi ce qu’il considère comme ses accomplissements, la nomination à la Cour suprême du juge conservateur Neil Gorsuch.

« Infrastructure, santé et réductions d’impôts en cours », a-t-il encore ajouté.

Il s’en était pris vendredi, déjà sur ce réseau social qu’il utilise allègrement, au ministère de la Justice au sujet de l’enquête sur l’affaire russe.

Dans un tweet ambigu, il avait donné crédit à ce que seules des sources anonymes avaient jusqu’alors confié à des médias: le procureur spécial Robert Mueller enquête sur une possible entrave à la justice de la part du chef de l’exécutif américain dans cette affaire.

Selon un membre de son équipe de défense, M. Trump se fondait sur un article du Washington Post faisant référence à l’élargissement de l’enquête au président pour une possible entrave, mais il ne confirmait pas par ce tweet être lui-même visé par cette enquête.

M. Trump est accusé d’avoir limogé le directeur de la police fédérale (FBI) James Comey à cause du refus de ce dernier d’épargner son ancien conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn, concerné par l’enquête sur l’ingérence de la Russie dans l’élection présidentielle de 2016 et une possible collusion entre l’entourage de M. Trump et des responsables russes.

Le président a nié avoir tenté d’influencer la tournure de ces investigations mais il a reconnu dans une interview avoir eu la Russie à l’esprit lorsqu’il a limogé M. Comey.

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