Donald Trump © AFP

Trump avertit qu’il suit « de très près » la situation en Syrie

Le Vif

Le monde et les Etats-Unis suivent « de très près » l’évolution de la situation en Syrie, a averti mercredi Donald Trump, tandis que se multipliaient les mises en garde contre un assaut du régime contre Idleb, dernier grand bastion rebelle et jihadiste.

« Le monde regarde et les Etats-Unis regardent (…) Je suis cela de très près », a prévenu le président américain, évoquant « une situation très triste dans la province d’Idleb » et soulignant que quelque trois millions de personnes y vivent.

« Si c’est un massacre, le monde sera très très en colère et les Etats-Unis seront également très en colère », a-t-il encore dit.

Mardi, la Maison Blanche avait averti que les Etats-Unis et ses alliés réagiraient rapidement si le régime syrien avait de nouveau recours aux armes chimiques, en particulier dans la province d’Idleb.

Le Pentagone a par ailleurs dénoncé une campagne de désinformation de la Russie sur la situation en Syrie, destinée à affaiblir la coalition antijihadiste menée par les Etats-Unis et la forcer à quitter les zones qu’elle contrôle dans le nord du pays.

Le régime de Bachar al-Assad et son allié russe lancent quasi quotidiennement des déclarations va-t-en-guerre sur la province d’Idleb (nord-ouest), dominée par les jihadistes de Hayat Tahrir al-Cham (ex-branche syrienne d’Al-Qaïda) et où sont également présentes des factions rebelles.

Trump assure n’avoir jamais évoqué l’assassinat de Bachar al-Assad

Le président américain Donald Trump a affirmé mercredi n’avoir jamais évoqué avec le chef du Pentagone l’éventuel assassinat du président syrien Bachar al-Assad, contrairement à ce que rapporte le livre du journaliste d’investigation Bob Woodward.

« Cela n’a jamais été même discuté (…). Cela n’a jamais été même envisagé », a répondu M. Trump, interrogé dans le Bureau ovale sur ce passage du livre qu’il a par ailleurs qualifié de « pure fiction ».

Dans son livre, intitulé « Fear: Trump in the White House », Bob Woodward relate un épisode qui aurait eu lieu après l’attaque chimique d’avril 2017 attribuée au régime de Bachar al-Assad.

Selon le journaliste, M. Trump aurait appelé le ministre de la Défense, Jim Mattis, et lui aurait dit, en termes très directs, qu’il souhaitait assassiner le président syrien. Après avoir raccroché, M. Mattis se serait tourné vers un conseiller et aurait dit: « Nous n’allons rien faire de tout cela. Nous allons être beaucoup plus mesurés ».

Le chef du Pentagone n’a pas explicitement contesté cet épisode en particulier mais affirmé n’avoir jamais prononcé « les mots méprisants » qui lui sont attribués à l’encontre du président dans le livre.

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