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Syrie : le Conseil national syrien s’insurge contre les exécutions de soldats

L’ONU parle déjà de crime de guerre. Ce jeudi, 28 soldats de l’armée régulière ont été tués pendant les combats ou massacrés froidement par les rebelles dans le nord-ouest du pays. Les insurgés n’ont pas hésité à poster la vidéo de leurs crimes en ligne.

Suite à ces violences, le Conseil national syrien appelle l’Armée syrienne libre (ASL) à demander des comptes aux responsables sur le terrain. Le responsable des droits de l’homme au sein du Conseil National Syrien (CNS), Radif Moustapha, interpelle la communauté internationale et l’ASL pour tenter de trouver des solutions au problème. Cependant, les vidéos témoignant des violences commises par les insurgés sont, à ses yeux, « sans commune mesure avec les crimes du régime ».

Depuis le début de la révolution, 36 000 personnes ont été tuées selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme. La situation sur le terrain ne s’améliore pas et les propos de la secrétaire d’Etat américaine Hilary Clinton déplaisent au Conseil National Syrien. Washington reproche au gouvernement de transition de ne pas représenter toute la population syrienne. Hilary Clinton préconise d’élargir le mouvement et la coalition de l’opposition pour résister aux extrémistes. Le conseil national de transition ne serait plus à la hauteur pour constituer à lui seul l’opposition.

Des propos mal accueillis en Syrie. La réponse du CNS ne s’est pas fait attendre. Il condamne fermement « les projets visant à passer au-dessus du conseil national syrien ou à créer des instances le remplaçant ». Pour le gouvernement de transition, ce genre de conseil pourrait diviser l’opposition et desservir la révolution syrienne. Mohamed Sermini , chargé de la presse au sein du CNS va même plus loin en qualifiant l’ingérence des Américains d’impérialistes dans le dossier syrien.

Violaine Krebs, avec Belga

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