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Syrie : le CNS aux mains des Frères musulmans, selon les LCC

Les Comités locaux de coordination (LCC), un important réseau de militants animant la révolte sur le terrain en Syrie, ont claqué ce vendredi la porte du Conseil national syrien (CNS), accusant les Frères musulmans d’avoir pris le contrôle de cette instance.

Les LCC dénoncent « les résultats décevants de la refondation » de la principale coalition de l’opposition, qui renouvelle actuellement ses instances après que la communauté internationale, qui l’a longtemps considérée comme un interlocuteur, l’a désavouée.

Les LCC ont décidé de se retirer du CNS car « rien n’a changé dans le fonctionnement du Conseil, en dépit d’un projet de réforme et parce que la nouvelle structure est sous le contrôle quasi-total des Frères musulmans », a précisé à l’AFP Rima Fleihane, la porte-parole des LCC jointe par téléphone.

Elle a en outre dénoncé le fait qu’aucune femme n’ait été élue parmi la quarantaine de membres de la direction du CNS.

Georges Sabra élu président du Conseil national syrien

Par ailleurs, le vétéran de l’opposition syrienne Georges Sabra, un ancien communiste, a été élu ce vendredi soir président du Conseil national syrien (CNS), principale composante de l’opposition.

M. Sabra, un chrétien, a été élu par 28 voix sur 41 membres que compte le nouveau secrétariat général du CNS, couronnant le processus de renouvellement des instances de cette coalition.

L’élection de Georges Sabra intervient alors que les différents groupes de l’opposition syrienne discutent à Doha d’un plan visant à les fédérer, sur la base d’une initiative appuyée par des pays arabes et occidentaux dont les Etats-Unis.

Levif.be, avec Belga

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