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Syrie : la Ligue arabe donne 3 jours à Damas

La Ligue arabe a donné mercredi à la Syrie un nouveau délai de 3 jours pour mettre fin à la répression sanglante, faute de quoi des « sanctions économiques » seront adoptées contre le régime de Damas.

La Ligue arabe « donne » à partir de ce mercredi « trois jours au gouvernement syrien pour arrêter la répression sanglante » contre la population civile, mais si Damas n’accepte pas de coopérer avec la Ligue, des sanctions économiques seront adoptées contre la Syrie », a déclaré mercredi soir le Premier ministre et chef de la diplomatie du Qatar Hamad ben Jassem, lors d’une conférence de presse à l’issue de la réunion de l’organisation panarabe à Rabat.

Soulignant que la patience des Arabes était à bout, le ministre a déclaré: « Je ne veux pas parler de dernière chance pour qu’il (le régime syrien) ne pense pas qu’il s’agit d’un ultimatum, mais nous sommes presque au bout du chemin ».

Le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al-Arabi, avait demandé que « tout soit fait pour arrêter l’effusion de sang », déclarant espérer « la réussite des efforts arabes pour envoyer en Syrie dans les prochains jours » des observateurs appartenant à des ONG arabes pour s’assurer de la protection des populations civiles.

Par ailleurs, quelques heures avant l’ouverture de la réunion, boycottée par Damas, le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu et ses homologues arabes avaient mis en garde « contre toute intervention étrangère en Syrie », dans un communiqué conjoint.

Mis en demeure de cesser huit mois de répression sanglante qui a déjà fait, selon l’ONU, plus de 3.500 morts, le régime de Bachar-Al Assad risque « l’isolement » pour ne pas avoir « rempli les promesses qu’il a faites à la Ligue arabe » sur la fin de la répression des civils, a déclaré M. Davutoglu.

Levif.be, avec Belga

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