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Sierre: les Pays-Bas demandent un échantillon sanguin du chauffeur à la Suisse

Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, a demandé au gouvernement suisse un échantillon sanguin du chauffeur belge du bus accidenté à Sierre en 2012, coûtant la vie à 28 élèves et accompagnateurs. Il s’agit de déterminer si le drame est le résultat d’un acte désespéré du chauffeur, rapportent lundi les journaux De Morgen et Het Laatste Nieuws.

L’enquête en Suisse a été clôturée sans que la cause de l’accident soit déterminée.

Entre temps, la suspicion d’un acte désespéré de la part du chauffeur du bus a pris de l’importance. Le conducteur ingérait depuis deux ans des antidépresseurs Seroxat pour lesquels l’augmentation des tendances suicidaires est connue.

Comme l’augmentation de ce risque est accompagnée d’une variation de l’ADN, plusieurs parents avaient déjà demandé, sans succès, aux autorités suisses qu’un échantillon du sang du chauffeur soit examiné.

Un parent d’un élève disparu s’est tourné avec « le courage du désespoir » vers les dirigeants belge et néerlandais en leur adressant une lettre.

Mark Rutte a fait savoir que le ministère des Affaires étrangères néerlandais a pris contact avec les autorités suisses afin de savoir si un échantillon de sang peut être mis à disposition de l’enquête.

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