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Sarkozy évoque « un risque d’explosion » de son parti face à l’extrême droite

L’ex-président Nicolas Sarkozy, chef de l’opposition de droite en France, a évoqué mardi « un risque d’explosion » de son parti UMP sur la position à adopter face à l’extrême droite, dont le candidat est arrivé en tête d’une élection partielle dimanche.

M. Sarkozy affronte une véritable cacophonie au sein de son parti, dont il a repris les rênes fin novembre, depuis l’élimination du candidat UMP dimanche au premier tour d’une élection législative dans le Doubs.

La candidate du Front national, le puissant parti d’extrême droite de Marine Le Pen, est arrivé en tête du scrutin, devant le candidat du Parti socialiste du président François Hollande.

Alors que certains responsables de l’UMP, dont Alain Juppé, rival de M. Sarkozy pour la présidentielle de 2017, plaident pour un appel à faire barrage au FN en votant pour le socialiste au second tour, d’autres, dont plusieurs membres de la garde rapprochée de M. Sarkozy, prônent le « ni-ni » et donc l’abstention. « Il faut affirmer un choix politique », a déclaré M. Sarkozy mardi matin devant les parlementaires UMP.

« Mais si nous ramenons tout à un problème de conscience, nous risquons de faire du problème de la législative partielle dans le Doubs un risque d’explosion de l’UMP », a-t-il ajouté. Il a estimé qu’il fallait dire « non au FN » tout en laissant « les électeurs choisir ».

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