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Réunion internationale à Paris sur la situation à Alep

Dix pays occidentaux et arabes, soutiens de l’opposition syrienne, se sont retrouvés samedi à Paris pour examiner l’urgence humanitaire à Alep, la deuxième ville syrienne en passe d’être reconquise par le régime de Damas et ses alliés.

Les représentants de cinq pays occidentaux, quatre pays arabes, la Turquie et l’Union européenne, doivent évoquer la situation à Alep, et plus largement faire le point sur la situation en Syrie et les possibilités de règlement politique du conflit. Le représentant de l’opposition syrienne, Riad Hijab, ainsi que le président du conseil local d’Alep-Est, Brita Hagi Hassan, doivent d’ailleurs participer à une partie de la réunion.

La rencontre se tient alors que le régime syrien et ses alliés russe et iranien sont en passe de reconquérir totalement la grande métropole du nord, au prix de milliers de morts et de déplacés. Les forces loyalistes contrôlent désormais 85% des quartiers que tenait la rébellion avant le début de l’offensive le 15 novembre.

Et Moscou a prévenu que les combats ne cesseraient que lorsque les insurgés auraient quitté les dernières poches où ils sont assiégés avec des dizaines de milliers de civils. « L’urgence, c’est de sauver les civils », répétait un diplomate à la veille de la réunion. Mais tous les appels à mettre fin au carnage et toutes les tentatives de négocier une trêve ont jusqu’à présent échoué. Le secrétaire d’Etat américain John Kerry, qui participe à la réunion de Paris, a annoncé vendredi qu’une rencontre entre experts russes et américains se tiendrait ce samedi à Genève pour tenter une nouvelle fois de parvenir à un cessez-le-feu, de faire face à l’urgence humanitaire et de négocier le départ des combattants d’Alep.

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