© Belgaimage

Rétro 2017: Salvator Mundi, le tableau qui valait 450 millions

Thierry Fiorilli
Thierry Fiorilli Journaliste

Dix-neuf minutes pour un record du monde. Salvator Mundi, Christ attribué à Léonard de Vinci et propriété du milliardaire Dmitri Rybolovlev, président russe de l’AS Monaco,est depuis le 15 novembre le tableau le plus cher de l’histoire : 450,3 millions de dollars (378,2 millions d’euros), chez Christie’s, à New York.

L’acheteur ? On évoque deux fonds d’investissement, au nom de plusieurs musées. La toile, 65 × 45 cm, peinte vers l’an 1500, détrône Interchange (de Willem de Kooning), et Nafea faa ipoipo ? (Gauguin), partis pour 300 millions de dollars chacun, en vente privée, en 2015, et Les Femmes d’Alger (Picasso), cédé aux enchères pour 179,4 millions la même année. En 1900, ce  » sauveur du monde « , attribué alors à un disciple de Léonard, entre dans la collection de l’historien de l’art britannique Herbert Cook.

En 1958, lors de la dispersion de la collection, il est vendu… 45 livres sterling. En 2005, trois marchands le repèrent dans une vente aux Etats-Unis et l’acquièrent pour 10 000 dollars, avant qu’il soit attribuée à de Vinci. L’année 2017 s’érige en grand cru pour le marché : un Basquiat (sans titre) vendu 110,5 millions de dollars, un Van Gogh (Laboureur dans le champ) 81,3 millions, un Léger (Contraste de formes) 70 millions, un Chagall (Les Amoureux) 28,5 millions et un Magritte (L’Empire des lumières) 20,5 millions. On croirait le mercato de foot.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire