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Près de 4% des citoyens de l’UE vivent dans un autre pays que celui de leur nationalité

Au total, 3,8% des citoyens de l’Union européenne en âge de travailler résident dans un autre Etat membre que celui dont ils avaient la nationalité en 2017, selon les chiffres de l’Office statistique européen Eurostat publiés lundi. Il y a 10 ans, la proportion était de 2,5%.

L’an dernier, les ressortissants roumains âgés entre 20 et 64 ans et qui résidaient à l’étranger au sein de l’UE représentaient environ un cinquième (19,7%) du nombre de leurs compatriotes résidant en Roumanie. Suivaient les ressortissants lituaniens (15%), croates (14%), portugais (13,9%), lettons (12,9%) et bulgares (12,5%).

A l’inverse, les États membres ayant la plus faible proportion de citoyens « mobiles » étaient l’Allemagne (1%), le Royaume-Uni (1,1%), la Suède et la France (1,3% chacune). Sur 10 ans, la part des ressortissants d’un pays qui résident dans un autre EM a augmenté de 12,3 points de pourcentage pour la Roumanie, de 10 pp pour la Lettonie, 9,5 pp pour la Lituanie et 8 pp pour la Bulgarie.

Par contre, cette proportion a diminué à Chypre, passant de 7,1% en 2007 à 3,9% en 2017. En Belgique, on constate peu d’évolution avec 2,7% de la population en âge de travailler à l’étranger dans l’UE, contre 2,5% en 2007. En règle générale, la proportion des personnes disposant d’un diplôme de l’enseignement supérieur est plus élevée parmi les ressortissants en âge de travailler qui vivent dans un autre pays de l’UE que parmi leurs compatriotes restés au pays. C’est particulièrement le cas en France et en Allemagne. La tendance est inversée dans seulement six pays de l’Union, à savoir la Bulgarie, la Croatie, le Portugal, la Lettonie, l’Estonie et la Lituanie.

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