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Pour Merkel, « la Grèce n’aurait jamais dû être admise dans la zone euro »

Le Vif

La chancelière allemande Angela Merkel, en campagne pour un troisième mandat aux législatives du 22 septembre, a lancé mardi lors d’une réunion électorale que la Grèce n’aurait pas dû être admise dans la zone euro.

Elle a rejeté sur l’opposition sociale-démocrate à laquelle appartenait son prédécesseur Gerhard Schröder la responsabilité de cette décision « fondamentalement erronée », selon les images des télévisions allemandes diffusées mercredi.

« La Grèce n’aurait jamais dû être admise dans la zone euro », a déclaré Mme Merkel, sous les applaudissements, lors d’une réunion électorale de quelques centaines de personnes, le format le plus courant de ces meetings, dans la petite ville de Rensburg.

La chancelière conservatrice, qui caracole en tête dans les sondages, a de nouveau accusé M. Schröder d’avoir consenti en 2001 à ce que la Grèce rejoigne l’euro, affaiblissant ainsi la stabilité de la monnaie unique.

Samedi, elle avait déjà attaqué le SPD sur ce thème, lançant: « ce n’est pas à ceux qui ont admis la Grèce dans la zone euro de nous dire qu’aujourd’hui nous avons des problèmes avec la Grèce ».

La crise de la zone et la facture que devraient éventuellement acquitter les contribuables allemands se sont invités tout récemment dans une campagne électorale généralement considérée comme ennuyeuse et sans débats.

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