Alexandre Soljenitsyne © AFP

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Le Vif

La Déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH), adoptée voici 70 ans à Paris par l’Assemblée générale des Nations unies, contient un préambule et 30 articles.

Cette charte, de portée morale, traite de quatre grands volets : les droits personnels (libertés, égalité, droit à la justice), les rapports avec les autres hommes (droit à une nationalité, droit à fonder une famille), les droits spirituels et politiques (liberté de religion, d’opinion, de réunion, d’association, d’élection) et, enfin, les droits économiques, sociaux et culturels (droit au travail, à la rémunération, à l’éducation, à la sécurité sociale).

L’article premier stipule que « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits » et l’article 2 que « chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés (…), sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation ».

D’après l’article 3, « tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne ». Selon l’article 4, « nul ne sera tenu en esclavage » et selon l’article 5, « nul ne sera soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ».

L’article 9 stipule que « nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé » et l’article 12 que « nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation (…) ».

Aux termes de l’article 13, « toute personne a le droit de circuler librement (…) de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays » tandis que l’article 14 dit que, « devant la persécution, toute personne a droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays ».

L’article 16 indique qu' »à partir de l’âge nubile, l’homme et la femme (…) ont le droit de se marier » et « ont des droits égaux (…) durant le mariage et lors de sa dissolution » et que « le mariage ne peut être conclu qu’avec le libre et plein consentement des futurs époux ».

L’article 18 reconnait à « toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ».

AFP

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