Marcelo Rebelo, le nouveau président du Portugal. © AFP

Portugal: Marcelo Rebelo veut « rétablir l’unité nationale » d’un pays « divisé »

Marcelo Rebelo de Sousa, vainqueur dimanche dès le premier tour de l’élection présidentielle au Portugal, a promis de « rétablir l’unité nationale » dans un pays « divisé » après les élections législatives d’octobre qui avaient provoqué une crise politique.

« Nous sortons d’un long processus électoral qui a divisé la société. C’est aujourd’hui le temps de la pacification, économique, sociale et politique au Portugal », a-t-il déclaré devant plusieurs centaines de ses partisans rassemblés à la faculté de droit de l’Université de Lisbonne.

« Je veux rétablir l’unité nationale. Un pays comme le nôtre, qui sort d’une crise économique et sociale profonde, ne peut se permettre le luxe de perdre son énergie », a-t-il ajouté.

« Il n’y a pas de vaincus dans cette élection présidentielle, nous formons tous une seule patrie », a poursuivi, visiblement ému, M. Rebelo de Sousa.

Ce professeur de droit de 67 ans, devenu populaire en tant que vedette du commentaire politique à la télévision, a été élu avec 52% des voix dimanche, très loin devant son principal rival, l’indépendant de gauche Antonio Sampaio da Novoa, qui a recueilli moins de 23% des suffrages.

Si le chef de l’Etat portugais n’a pas de pouvoir exécutif, il dispose d’une prérogative de poids, la dissolution du Parlement.

Mais M. Rebelo de Sousa, ancien président du Parti social-démocrate (centre droit), a appelé dimanche à la « convergence politique » et s’est engagé à « être un président libre et indépendant, dont le seul engagement est de servir tous les Portugais ».

Pendant la campagne, il s’était montré plutôt conciliant vis-à-vis du nouveau Premier ministre socialiste, Antonio Costa, qui, allié à la gauche radicale, avait évincé du pouvoir la coalition de droite après les élections législatives du 4 octobre.

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