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Plusieurs villes libyennes passent aux mains des manifestants

Plusieurs villes, dont Benghazi, bastion de l’opposition et Syrte, ville natale du colonel Kadhafi sont désormais entre les mains des habitants suite à une défection dans l’armée.

C’est ce qu’a annoncé ce lundi La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) : « Beaucoup de villes sont tombées, notamment sur l’est de la côte méditerranéenne. Des militaires se sont ralliés au soulèvement contre Mouanmmar Kadhafi », a déclaré à l’AFP Souhayr Belhassen, présidente de la FIDH.

Les informations de la FIDH, basée à Paris, proviennent pour la plupart de ligues libyennes des droits de l’Homme. Selon ces sources, le camp Bab el Azizia en périphérie de Tripoli, où vit le dirigeant libyen, aurait également été attaqué dans la nuit de dimanche à lundi.

Selon Souhayr Belhassen, les violences durant les manifestations ont probablement fait près de 400 morts. Une autre ONG, Human Rights Watch a quant à elle fait état ce lundi de 233 morts : « Une catastrophe en termes de droits humains se déroule en Libye tandis que des manifestants font face à des balles réelles et risquent leurs vies pour la troisième journée consécutive », a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch.

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