Police à Kaboul (archives). © Belga - Ahmad Massoud

Parlement afghan attaqué par un commando taliban : 15 blessés

Un commando taliban a attaqué lundi le parlement à Kaboul, blessant 15 personnes et signant l’intensification des attaques rebelles à Kaboul comme dans plusieurs provinces où la « saison des combats » bat son plein.

L’assaut, typique des rebelles qui envoient régulièrement des kamikazes attaquer les symboles du gouvernement ou de la présence occidentale à Kaboul, a débuté vers 10H30 (08H00 HB). Elle s’est achevée deux heures plus tard avec la mort de tous les assaillants, au nombre de sept, selon Najib Danish, porte-parole adjoint du ministère de l’Intérieur.

Tous les parlementaires, dont certains étaient en session sur place au moment de l’attaque, sont sains et saufs, a précisé le chef de la police de Kaboul, Abdul Rahman Rahimi. Un kamikaze taliban au volant d’une voiture piégée a lancé l’assaut en faisant exploser son véhicule juste devant les grilles du parlement, situé à l’ouest de la capitale afghane.

Quinze personnes qui se trouvaient dans les rues environnantes ont été blessées, selon le ministère de l’Intérieur. La forte déflagration, suivie d’une épaisse fumée noire, a déchiqueté le véhicule et secoué tout le bâtiment.

Juste après l’explosion, « un groupe d’insurgés a pénétré dans un bâtiment adjacent au parlement », déclenchant des échanges de tirs, a précisé M. Rahimi. Ces six combattants se sont ensuite retranchés à l’intérieur de ce bâtiment, où « ils ont été tués par les forces de sécurité », a déclaré à l’AFP Najib Danish, en annonçant la fin de l’assaut.

Les rebelles talibans ont immédiatement revendiqué l’attaque sur un de leurs comptes Twitter. « Plusieurs moudjahidine sont entrés dans le parlement, des combats sont en cours », a écrit leur porte-parole habituel, Zabihullah Mujahid. Interrogé par l’AFP, Ebadullah Karimi, porte-parole de la police de Kaboul, a certes reconnu qu’il s’agissait d’une « attaque des talibans », mais a nié que ces derniers aient pu pénétrer à l’intérieur du parlement.

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