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Papandréou demande à ses ministres de partir

Le Premier ministre grec espère ainsi faciliter la transition après l’accord passé ce lundi pour nommer le chef du prochain gouvernement de coalition.

Il espère que la démission de ses ministres facilitera la transition. Selon la télévision publique, le Premier ministre grec George Papandréou a demandé ce mardi à ses ministres de partir lors d’une réunion extraordinaire du conseil des ministres, afin de faciliter la formation d’un gouvernement de coalition intérimaire.
Après d’intenses tractations, le Premier ministre sortant Georges Papandréou et le chef de l’opposition Antonis Samaras sont parvenus à un accord lundi soir sur le nom du chef du prochain gouvernement de coalition. Sans toutefois donner son identité.
George Papandreou doit se rendre à la présidence de la République pour présenter sa démission au chef de l’Etat Carolos Papoulias avant la réunion d’un conseil politique réunissant l’ensemble des partis grecs en vue de la formation de la nouvelle équipe gouvernementale de coalition, selon la chaîne Net. Ces informations nont pas encore été confirmées de source officielle, la plupart des responsables habituellement joignables étant engagés dans les négociations.

Le nom du nouveau Premier ministre, qui fait toujours l’objet d’intenses discussions, devrait ensuite être connu. Lucas Papademos, l’ancien vice-président de la Banque centrale européenne (2002-2010) et ancien gouverneur de la Banque centrale grecque (1994-2002) faisait toujours figure de favori mardi à la mi-journée.

La formation laborieuse du prochain gouvernement grec est suivie de près par les responsables européens: lundi soir, les représentants de la zone euro ont demandé un engagement écrit aux nouveaux gouvernants grecs à respecter les promesses d’économies budgétaires et de réformes avant tout versement de nouveaux prêts.

Le plan d’aide décidé dans la nuit du 26 au 27 octobre à Bruxelles prévoit une aide totale de 130 milliards d’euros (prêts et garanties) ainsi qu’un effacement de 100 milliards d’euros de dettes sur un total de 350 milliards. En échange, Athènes doit se soumettre à un strict plan de rigueur et accepter une quasi mise sous tutelle.

Le Vif.be, avec L’Express.fr

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