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Otan : début du sommet qui s’annonce tendu

Les chefs d’Etat et de gouvernement des 29 pays de l’Otan ont entamé mercredi après-midi un sommet qui s’annonce tendu en raison des exigences du président américain de voir ses alliés consacrer tous et à court terme deux pour cent de leur Produit intérieur brut (PIB) à la défense.

Le sommet s’est ouvert par une cérémonie militaire au nouveau siège bruxellois de l’Alliance atlantique avec un défilé aérien de 25 hélicoptères de treize pays en cinq formations – à chaque fois dirigée par un Agusta A109 de l’armée belge – et l’exécution de l’hymne de l’Otan. Les dirigeants des 29 mais aussi les ministres des Affaires étrangères et de la Défense faisaient aux drapeaux.

Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a rendu hommage aux hommes et femmes « de toutes nos forces armées qui se mettent en danger pour pour assurer notre sécurité » et servent au sein d’opérations de l’Otan. « Certains d’entre eux ont fait le sacrifice ultime » de donner leur vie, a-t-il déclaré.

En ouvrant la session formelle du Conseil du Conseil de l’Atlantique nord, le Premier ministre belge Charles Michel a pour sa part insisté sur la nécessaire solidarité entre les pays alliés. « La sécurité n’a pas de prix, mais elle à un coût et nous devons assumer davantage nos responsabilités. Il y a des divergences (entre les alliés), mais notre coalition à toujours su les surmonter », a-t-il déclaré.

Le Premier ministre a également plaisanté en revenant sur la demi-finale de football Belgique-France – qui a vu l’élimination des Diables rouges par les Bleus: « les Belges ne sont pas chauvins, mais je peux dire que la France a eu beaucoup de chance hier », profitant de l’occasion pour faire un parallèle avec l’esprit d’équipe en football.

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