Pour le patron de l'Alliance, la fermeté s'impose dans les discussions avec la Russie. © T. MONASSE/DPA PICTURE-ALLIANCE/AFP

Missile nord-coréen: l’Otan veut une « réponse mondiale », Pékin appelle « à la retenue »

Le Vif

Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a réclamé vendredi « une réponse mondiale » après le tir d’un nouveau missile balistique par la Corée du Nord, qu’il a qualifié de « violation imprudente des résolutions de l’ONU ».

« Le tir d’un missile par la Corée du Nord est une nouvelle violation imprudente des résolutions de l’ONU » qui interdisent à Pyngyang tout développement d’armes balistiques et nucléaires, a écrit M. Stoltenberg sur Twitter. Cette « menace majeure contre la paix et la sécurité internationale demande une réponse mondiale », a-t-il ajouté sur le réseau social.

Pékin condamne le tir de missile et appelle « à la retenue »

La Chine a condamné le dernier tir de missile nord-coréen qui a survolé le Japon et appelé l’ensemble des parties à la retenue.

Pékin « s’oppose à la violation, par la Corée du Nord, des résolutions du Conseil de sécurité (de l’ONU) et à son recours à la technologie de missiles balistiques pour des tirs », a déclaré devant la presse la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying, tout en estimant que « les parties en présence doivent faire preuve de retenue ».

La Russie « condamne fermement » le tir de missile

« La Russie est très préoccupée par ce nouveau tir provocateur », a indiqué aux journalistes M. Peskov, porte-parole du Kremlin, ajoutant que la Russie « condamnait fermement » ces actes qui mènent à une « escalade des tensions » dans la péninsule coréenne. La porte-parole du ministère russe de la Défense, Maria Zakharova, a pour sa part dénoncé plus tôt vendredi la « rhétorique agressive de Washington » dans ce dossier, tout en condamnant le « tir illégal » nord-coréen.

Quelques jours après l’adoption par le Conseil de sécurité d’une huitième série de sanctions pour tenter de convaincre le régime nord-coréen de renoncer à ses programmes balistique et nucléaire, Pyongyang a tiré vendredi matin un missile sur une distance semble-t-il inédite de 3.700 km. L’engin a survolé le Japon avant de s’abîmer en mer.

La nouvelle résolution sanctionnait le sixième essai nucléaire nord-coréen de début septembre, de loin le plus puissant et qui concernait selon Pyongyang une bombe H suffisamment petite pour équiper un missile.

La Russie et Chine -principal allié et soutien économique de Pyongyang- ont approuvé cette résolution.

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