© BELGAIMAGE

Mélenchon dénonce « une nouvelle campagne d’affabulations »

Jean-Luc Mélenchon a dénoncé vendredi « une nouvelle campagne d’affabulations », « à l’initiative de la radio d’Etat », après la publication d’une enquête de franceinfo sur les comptes de campagne du parti La France insoumise.

Pour l’ancien candidat de la présidentielle de 2017, cette enquête, qui « assure le service après-vente du pouvoir dans sa campagne contre La France insoumise », « accuse calomnieusement » la société Mediascop et sa responsable Sophia Chikirou de surfacturation dans la campagne.

« Mediascop et Sophia Chikirou sont dans cette affaire des boucs émissaires », tranche-t-il dans un communiqué.

« Chaque point sera démenti, toutes les poursuites judiciaires nécessaires seront engagées », ajoute le leader de LFI qui s’en prend aussi à l’ensemble des médias.

« La totalité de la presse sans exception relayant toutes les affirmations hostiles, nombre de rencontres avec les médias étant l’occasion de provocations et d’incidents ensuite relayés avec complaisance, nous nous trouvons être les seules personnes sans aucun recours ni lieu médiatique neutre ou du moins non engagé dans cette campagne de diffamation », accuse M. Mélenchon.

Des enquêtes déclenchées par « des gens engagés »

« Les réponses précises seront prioritairement données sur nos canaux d’information autonomes », précise-t-il.

Il ajoute que « toutes ces enquêtes sont déclenchées sur l’initiative de gens politiquement engagés et déjà eux-mêmes sous le coup de procédures judiciaires comme M. (Jean-Guy) de Chalvron, rapporteur de notre compte de campagne (au sein de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, NDLR), et la députée européenne Sophie Montel », qui a quitté le Front national (devenu Rassemblement national) en septembre 2017 pour rejoindre Florian Philippot (Les Patriotes) jusqu’à cet été.

Dans son enquête publiée vendredi, franceinfo indique que Mediascop a facturé pour près de 1,2 million d’euros de prestations, soit 11% du budget total de la campagne, et qu’elle employait « une dizaine des membres du staff du candidat ».

Contenu partenaire