© iStock

Los Angeles, Moscou et New York, villes les plus embouteillées

Los Angeles a été la ville la plus embouteillée au monde en 2017, suivie par Moscou et New York ex-aequo, d’après une étude publiée mardi par le cabinet d’analyses spécialisé dans l’automobile connectée Inrix. Dans ce classement des villes, Bruxelles fait mieux qu’en 2016, étant classée 101e (71e en 2016), devant Anvers, 105e.

Les habitants de la Cité des Anges, « championne » en la matière, ont passé 102 heures l’an dernier dans les embouteillages, contre 91 heures pour ceux de Moscou à égalité avec les New-Yorkais. Suivent Sao Paulo (86 heures), San Francisco (79), Bogota (75) et Londres (74), affirme cette étude. Paris se place en neuvième position (69 heures), Genève et Zurich sont 32e et 33e. Bruxelles comptabilise une moyenne de 39 heures passées par le navetteur lambda dans les bouchons en heures de pointe, selon cette étude, pour 28 heures pour Anvers et 17 pour Liège.

A l’échelle des pays, la Thaïlande décroche la première place du pays où les automobilistes passent le plus de temps pare-choc contre pare-choc, suivie par l’Indonésie, la Colombie et le Venezuela. La Russie arrive en sixième position, talonnée par les Etats-Unis et le Brésil.

Inrix a examiné des données provenant de 38 pays et 1.360 villes pour son étude présentée comme la plus vaste jamais conduite sur le sujet. Elle évalue le coût direct du temps passé coincé au volant par un conducteur américain à 1.445 dollars par an (essence et temps de travail gâchés), ce qui représente 300 milliards de dollars à l’échelle d’un pays comptant 211 millions de voitures.

La situation s’est aggravée dans nombre de métropoles ces dernières années, comme à New York, où un taxi roulait en 2010 à une vitesse moyenne de 10,5 km/h à Midtown, quartier du centre de Manhattan. En 2016, la vitesse moyenne était tombée à 7,5 km/h, à peine plus vite qu’un piéton, selon un rapport sur l’engorgement de « Big Apple » paru en janvier.

Contenu partenaire