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Liban: la situation est « dangereuse »

L’Arabie saoudite a abandonné ses efforts de médiation conjoints avec la Syrie dans la crise politique libanaise, a annoncé mercredi le ministre saoudien des Affaires étrangères Saoud al-Fayçal, qualifiant la situation au pays du Cèdre de « dangereuse ».

Dans une déclaration à la chaîne satellitaire Al-Arabiya, le chef de la diplomatie saoudienne a par ailleurs mis en garde contre une « partition » du pays.

Le ministre a expliqué que le roi Abdallah avait été directement en contact avec le président syrien Bachar al-Assad « pour parvenir à une solution globale au problème libanais, mais cela n’a pas abouti ». Le roi s’est par conséquent « retiré de ces efforts de médiation », a-t-il ajouté.

Le prince Saoud a estimé que la situation au Liban était « dangereuse » après le dépôt de l’acte d’accusation du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) sur l’assassinat de l’ex-dirigeant Rafic Hariri.

Il a mis en garde contre « une partition ou une sécession » au Liban qui « anéantirait le Liban en tant qu’Etat où coexistent pacifiquement différentes communautés et religions ».

La tension n’a cessé de monter depuis que le Hezbollah et ses alliés ont claqué la porte du gouvernement de Saad Hariri, fils de Rafic Hariri, provoquant sa chute le 12 janvier.

Le Hezbollah, qui a dit s’attendre à être mis en cause dans l’assassinat de Rafic Hariri, faisait pression depuis des mois sans succès sur son fils qu’il désavoue le TSL.

Le mouvement chiite a prévenu qu’il se défendrait contre toute accusation du TSL.

Levif.be avec Belga

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