© Image Globe

Les hackers d’Anonymous attaque le ministère français de la Défense

Le site du ministère français de la Défense a été la cible mardi d’une attaque informatique revendiquée par le groupe Anonymous qui a affirmé vouloir « venger » un militant écologiste tué en octobre lors de la répression d’une manifestation.

« Toute la journée, le site a été perturbé », a confirmé le service de communication du ministère de la Défense, tout en assurant que le site (www.defense.gouv.fr) « n’avait pas été piraté » et que « son intégrité n’avait pas été menacée ».

« Il y a eu aujourd’hui une suspicion d’attaque par déni de service, c’est-à-dire la saturation du serveur du ministère par un nombre très important de requêtes d’accès », a-t-on précisé de même source, ajoutant que le site « a été inaccessible par alternance à plusieurs reprises ».

Le ministère de la Défense a indiqué avoir ouvert une enquête « pour déterminer s’il s’agit bien d’une attaque et à partir de quelles adresses IP ont été envoyées les requêtes ».

Dans un communiqué diffusé sur Internet, le groupe Anonymous, un collectif de hackers, a revendiqué l’attaque, affirmant qu’elle avait pour but de « venger » Rémi Fraisse, un militant écologiste de 21 ans tué « par la police française ». Ce jeune homme avait trouvé la mort lors d’une manifestation sur le site de construction d’un barrage controversé dans le sud de la France.

Le décès de Rémi Fraisse, le premier dans une manifestation réprimée par la police en France depuis 1986, avait mis dans l’embarras le gouvernement socialiste au pouvoir.

Contenu partenaire