© .

Les États du Golfe et l’Arabie vivement critiqués parce qu’ils n’accueillent pas de réfugiés

Rudi Rotthier
Rudi Rotthier Journaliste Knack.be

La BBC propose un aperçu de la montée des critiques à l’égard des États du Golfe et l’Arabie saoudite. Ces pays demeurent en effet totalement passifs pendant qu’une crise humanitaire sévit dans leur région.

Pour ceux qui jettent régulièrement un coup d’oeil aux sites d’infos au Moyen-Orient, le phénomène est connu. La presse des états fortunés abonde de dépêches à propos de l’Europe, de la Turquie, du Liban et de la Jordanie et des conséquences de la crise des réfugiés dans certaines régions, mais ne parle pas du rôle de l’Arabie saoudite et des États du Golfe.

L’absence totale d’aide à l’égard des réfugiés de la part de pays qui, davantage que la Jordanie par exemple, disposent des moyens financiers pour agir est de plus en plus critiquée sur les réseaux sociaux.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Pourquoi les réfugiés ne se pressent-ils pas aux frontières de l’Arabie saoudite, des Émirats, du Koweït ou du Bahreïn ? L’explication est simple : ils savent qu’ils n’y sont pas les bienvenus. Il existe, comme le rappelle la BBC, des « limitations non écrites ».

Ils préfèrent les Népalais

Les Syriens par exemple ont besoin d’un permis de travail, mais la demande coûte cher et les chances de succès sont minces. Si on ne dispose pas de temps et d’argent, il vaut mieux s’abstenir. Les états en question préfèrent faire travailler les Népalais ou les Bangladais.

Les réfugiés incapables d’obtenir ou de payer un permis de travail sont condamnés à une traversée du désert (souvent littérale) et risquent de se faire renvoyer.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Dans le meilleur des cas, les États du Golfe paient les pays pauvres qui accueillent les réfugiés (ou les ONG ou les instances internationales). Sur les réseaux sociaux, les critiques fusent et les internautes exhortent les états arabes fortunés à faire preuve de davantage d’initiative. Ainsi quelqu’un a lancé un hashtag arabe déjà utilisé 33 000 fois sous le nom (traduit) « Il est du devoir du Golfe d’accueillir les réfugiés syriens ».

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Bandes d’inhospitaliers

Le quotidien saoudien Makkah News (établi à Djeddah) est l’un des seuls à avoir brisé le silence de la presse du Golfe en publiant une caricature d’un homme habillé en costume traditionnel du Golfe posté derrière une porte protégée de barbelés qui crie à une porte arborant le drapeau de l’EU : « laissez-les entrer, bande d’inhospitaliers ! ». Le dessin a été partagé à multiples reprises sur Twitter.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Malgré la pression des réseaux sociaux, les États du Golfe ne semblent pas prêts pour autant à ouvrir leurs frontières aux réfugiés.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire