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Les enfants, les plus touchés à long terme par la crise socio-économique

La « Coordination des ONG pour les droits de l’enfant » (CODE), qui regroupe 14 organisations actives dans les droits de l’enfant en Belgique francophone, a publié mardi une étude fouillée sur l’impact de la crise financière de 2008 et de ses conséquences sur les enfants du sud du pays.

Elle y souligne que de tous les groupes de population, ce sont précisément les enfants qui se retrouvent le plus gravement affectés, et ce à long terme et de manière aussi bien directe qu’indirecte.

La détérioration des conditions de vie de nombreux enfants, et donc également de leurs droits, n’était pourtant pas inéluctable, conclut l’étude. Dans le même temps (2008-2012), des pays européens ont en effet réussi à réduire de manière impressionnante la pauvreté des enfants chez eux. « C’est par exemple le cas de la Finlande, de la Norvège, de la Pologne et de la République slovaque. (…) Dans ces quatre pays, les chiffres indiquent une réduction du niveau de pauvreté des enfants de près de 30% ».

En Belgique, la crise a quant à elle eu un effet inverse, que l’on peut observer dans de nombreuses données chiffrées. Les effets néfastes indirects, via notamment des mesures d’austérité touchant les parents et une fragilisation générale des services sociaux, s’ajoutent aux impacts directs.

Parmi ces derniers, la CODE pointe notamment les restrictions budgétaires imposées à l’Aide à la jeunesse en Fédération Wallonie-Bruxelles, mais aussi le manque de places d’accueil (abordables) pour les 0 à 3 ans.

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