© REUTERS/Jonathan Ernst

Les candidats phénomènes des élections américaines

Le 2 novembre, les américains vont élire leurs nouveaux gouverneurs et sénateurs. A une semaine des élections de mi-mandat, les campagnes font rage. Certains candidats se font plus remarquer que d’autres. Bref aperçu de ces candidats phénomènes.

Candidat républicain pour le poste de gouverneur à New-York, Carl Paladino tient des propos jugés homophobes. Pour lui, « il n’y a pas de quoi être fier quand on est un homosexuel dysfonctionnel. (…) Ce n’est pas la façon dont Dieu nous a créé ». Et de critiquer son adversaire démocrate, Andrew M. Cuomo, pour avoir participé avec ses filles à la Gay Pride new-yorkaise.

Face à lui, Jimmy McMillan, candidat du parti The Rent is Too Damn High (Le loyer est vraiment trop cher). Le nom de son parti étant le message fort de sa campagne.

La prétendante au Sénat dans le Connecticut, Linda McMahon, déclarait ne pas exclure la réduction du salaire minimum, tout en avouant qu’elle en ignorait le montant. Par la suite, l’ancienne directrice à la WWE, une fédération de catch, a dit regretter ses propos.

Candidat aux sénatoriales en Caroline du Sud, Alvin Greene, ancien militaire diplômé en Sciences Politiques n’avait fait aucune campagne publicitaire. Peu doué pour les discours, il déclare lors d’une interview : « Je suis chômeur, alors je sais ce que vous vivez ».

Les candidats farfelus du Tea Party

Mouvement populiste luttant contre le « big government », le Tea Party soutient de nombreux candidats et certains d’entre eux accumulent les bourdes.

Christine O’Donnell, candidate au poste de sénateur du Delaware, a suscité de nombreuses fois la curiosité des médias. Convertie à la foi évangélique, elle tient des propos extrêmes. Elle considère que l’homosexualité est un désordre de la personnalité et est également opposée à l’avortement ainsi qu’à la masturbation.

Adhérant au créationnisme, elle souhaiterait voir cette matière enseignée dans les écoles. Lorsque son adversaire démocrate, Chris Coons lui explique que c’est impossible en raison de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, décrétée par le 1er amendement à la Constitution, elle avoue sa surprise. « Le 1er amendement décrète ça ? (…) vous me dites que la séparation de l’Eglise et de l’Etat est inscrite dans le 1er amendement ? »

Au Nevada, la candidate s’appelle Sharon Angle. Ultra-conservatrice, elle se prononce notamment contre les retraites, l’avortement ou l’assurance maladie pour les personnes âgées. Interrogée sur l’immigration et sur la possibilité que sa position comporte des accents racistes, face à des étudiants latino-américains, Angle a répondu : « Vous avez davantage l’air asiatique ». Elle a également laissé entendre que ses électeurs devraient peut être prendre les armes s’ils ne parvenaient pas à déloger de son siège son opposant démocrate, Harry Reid.

Le Vif.be, avec L’Express.fr

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