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Les 33 mineurs chiliens veulent se taire. Un livre en perspective?

Les 33 mineurs sauvés d’une mine du Chili cherchent à éteindre la furia médiatique autour d’eux, et préserver des détails de leur cauchemar souterrain, alors que certains évoquent un « pacte du silence » conclu au fond de la mine, pour préserver un livre à venir.

Quatre jours après leur délivrance de la mine San José, les mineurs rendus à leur famille (sauf un encore en observation à l’hôpital) ne cachent plus leur ras-le-bol des micros et caméras. Entre gêne et incrédulité, les mineurs et leurs proches ont manifestement du mal à s’ajuster à l’engouement qu’il suscitent. Reygadas, au nom des 33, a demandé dimanche « du respect, pour eux et pour leurs familles, pour les laisser se reposer un moment jusqu’à ce qu’enfin ils soient prêts à raconter ».

Si les mineurs ont patiemment répondu à la presse jusque chez eux ces derniers jours, plusieurs ont indiqué à l’AFP ne pas vouloir parler des « 17 premiers jours terribles », pendant lesquels ils furent livrés à eux-mêmes à 600 m sous terre, voués à la mort jusqu’à ce qu’une sonde les retrouve.

Malaise, ou volonté de maîtriser leur récit, face aux offres de milliers de dollars, selon des familles, qui ont été faites pour des exclusivités? Dimanche, Reygadas a démenti un « pacte du silence », souhaitant couper court aux spéculations sur des révélations à venir. « Il n’y a rien à cacher. Nous avons vécu en bas en compagnons, et rien fait dont il y ait à avoir honte ».

LeVif.be, avec Belga

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